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J’avais le feeling que ce voyage m’apporterait bien plus que tout ce que j’avais pu vivre avec ma caméra, dans les studios du Cégep, avec les natures mortes ou les modèles vivants. Un programme qui nous permet de toucher pratiquement à tous les domaines de la photo… sauf celui qui se trouve principalement de l’autre côté des frontières ; la photographie de voyage.

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C’est durant ce premier séjour en Afrique du Nord, au Maroc, alors que j’étais encore l’étudiante de 18 ans à la recherche du domaine photographique qui remplirait mon cœur d’une immense passion, que j’ai compris. Après avoir contemplé le premier paysage saisissant du Maroc, j’ai réalisé à quel point la photographie de voyage ne serait pas seulement une passion, mais plutôt une nécessité à mon bonheur infini.

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C’est l’immensité des cascades d’Ouzoud, situées dans le Moyen Atlas, qui m’a fait comprendre que l’inconnu s’ouvre à toi uniquement si tu vas à sa rencontre. C’est grâce aux paysages de ce pays, sur la route menant au désert, là où nous avons mis les pieds dans la neige éternelle juste avant de dormir dans un froid désertique, que j’ai su que cette aventure était le début de plusieurs autres à venir.

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Le bleu de la ville d’Essaouira située au bord de la mer, la couleur de la terre de Marrakech surnommée la ville rouge et les couleurs des souks de ce pays m’ont fait découvrir l’émerveillement derrière mon appareil photographique. La découverte de ce petit coin d’Afrique a fait grandir mon besoin de parcourir le monde en backpack pour en capturer sa beauté, ses paysages, ses habitants et en faire des images qui voyageront à leur tour.

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Deux années plus tard, lors de l’exposition qui concluait les trois années de technique en photographie, la petite étudiante derrière moi et la voyageuse devant, j’ai choisi de présenter les photos de cette aventure au Maroc. Tout juste revenue du nord de la Californie, je ressentais tout de même le besoin de montrer lors de cette soirée le résultat de ce premier voyage révélateur en Afrique du Nord.

Copyright Marie-Pier Lafrance

Article rédigé par Marie-Pier Lafrance

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