Aventurière et rêveuse, Marie-Philipe est une expatriée de 24 ans ayant décidé de passer à l’action en quittant la routine dans laquelle elle s’était bien établie à Montréal pour aller vivre, non pas de l’autre côté de la province, mais bien à Séoul en Corée du Sud. Après en avoir parlé pendant des années avec son entourage et avoir fait quelques voyages sac à dos et un échange étudiant en Nouvelle-Zélande lors de ses études universitaires, Marie-Philipe a bien réalisé que ça ne lui suffisait pas et elle a ainsi décidé de faire une immersion totale au sein d’une nouvelle culture. Cette aventure a donc débuté il y a plus ou moins 4 mois et c’est avec grand plaisir qu’elle nous partage son histoire qui saura peut-être inspirer plus d’une personne à réaliser ses rêves les plus fous!

Je voulais sortir de ma zone de confort, m’imprégner d’une nouvelle culture, un nouveau mode de vie, défier la vie qui m’était si familière. Je ne pensais vraiment pas déménager pour le travail. Je m’orientais plutôt vers un visa vacances-travail en Australie. La Corée, elle, ne m’était jamais passée par l’esprit. Disons que rien n’était prévu.

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Avant de prendre la décision de changer de vie complètement, Marie-Philipe s’est arrêtée un instant et a fait le point sur sa vie. Même si rien ne semblait chambouler son esprit, elle s’est bien rendue compte qu’il y avait un vide qui s’était créé dans son quotidien et que celui-ci l’empêchait d’atteindre un bonheur souhaité.

J’étais un peu perdue. J’ai toujours dit que je voulais partir à l’étranger et m’établir dans un nouvel endroit à un moment donné. Par contre, je ne faisais rien pour atteindre cet objectif.  Je me suis donc dit que je devais prendre les choses en main et réaliser mon rêve une bonne fois pour toutes.

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Elle a donc débuté ses recherches de façon très active en déterminant les pays qui l’attiraient plus spécialement, en explorant les divers emplois offerts à l’étranger, en s’informant sur les visas possibles, etc. Pour faciliter le processus de recherche, elle a fait appel à des personnes de son entourage ayant accompli un défi similaire pour ainsi l’aider à comprendre comment ils avaient atteint leur objectif, quelles étapes ils avaient eu à accomplir et pour connaître les différents obstacles rencontrés en cours de route.

You attract what you project 

Bien que ce ne fut pas nécessairement facile, tous les efforts, les rencontres, les pensées positives et les recherches ont finalement porté fruit. Après plusieurs mois de démarches, Marie-Philipe s’est retrouvée à devoir trancher entre deux possibilités d’emplois à l’étranger; travailler dans la ville de New York ou à Séoul. Ayant en tête l’idée que nous ne devrions jamais nous sous-estimer, elle a choisi l’option qui l’amènera à sortir de sa zone de confort et qui lui permettra de découvrir une culture inconnue et un pays absolument dépaysant. Tout dépendamment des diverses aventures vécues et des opportunités qui s’offriront à elle, cette jeune femme passera environ 2 ans à côtoyer ce peuple et saisira la chance d’être présente aux Jeux Olympiques de Pyeongchang en 2018.

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Je crois que le fait de vivre dans un endroit pour une longue période de temps me laisse la chance de vraiment découvrir le pays, la ville, la culture et surtout son peuple – alors qu’un voyageur n’est souvent que de passage et peut seulement effleurer la surface de l’endroit où il se trouve. J’ai la chance de rentrer dans la vie de certaines personnes ici et d’y avoir un impact positif.

Même si son entourage aurait préféré qu’elle reste un peu plus près de la maison, à New York, chaque personne a su sincèrement la supporter sachant qu’elle rêvait de vivre ce type d’aventure depuis tellement longtemps. C’est d’ailleurs grâce à son choix d’aller dans un pays si différent du Canada qu’elle a pu vivre des expériences enrichissantes autant sur le plan culturel que personnel. Elle s’est bien rendue compte que nous ne devrions jamais prendre pour acquis que tout le monde parle anglais. En effet, c’est un aspect qui a su rendre le défi de travailler dans un environnement autrefois inconnu plus important, de même que la différence due à la culture de travail de l’endroit. Elle est la seule non-Coréenne à travailler à son bureau et environ 50% de ses collègues ne parlent pas anglais malgré le fait qu’elle travaille pour une compagnie internationale. Il est donc parfois très frustrant pour Marie-Philipe d’être limitée dans ses communications et de se retrouver dans l’impossibilité d’exprimer ses idées comme elle le voudrait. Avoir un vocabulaire très limité en coréen l’a d’ailleurs mise dans de drôles de situations à maintes reprises.

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Il n’y a pas une journée que je ne suis pas émerveillée par cette ville, ce pays ou cette culture. Je suis tellement reconnaissante de pouvoir vivre cette aventure qui me pousse hors de ma zone de confort tous les jours. Même s’il y a des moments plus difficiles que d’autres, j’en apprends tellement sur moi-même et sur la vie en général. Les gens que je rencontre sont aussi une très grande partie de mon aventure ici. Je suis arrivée il y 4 mois avec seulement 2 contacts au pays. J’ai maintenant un très bon cercle d’amis et beaucoup de connaissances.

Saviez-vous que la Corée était formée à 70% de montagnes? Grâce à cet aspect géographique du pays, Marie-Philipe a fait de la Corée du Sud son nouveau terrain de jeu!

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Je suis émerveillée par l’accessibilité des montagnes. Je peux prendre le métro jusqu’à la base d’une montagne et la monter. J’adore le plein air et donc je suis comblée. J’ai monté au sommet du mont Seoraksan (le 3e plus haut sommet en Corée) et la vue était incroyable. Du sommet, je voyais l’océan et la Corée du Nord. J’avais commencé mon ascension à 4h30 du matin pour voir le lever du soleil. It was worth it.

Puisqu’elle se trouve dans une partie du monde que l’on n’a pas la chance de visiter chaque jour, Marie-Philipe en a bien sûr profité pour explorer d’autres pays se situant à proximité de son nouveau chez-elle. Elle a en effet eu la chance de faire un voyage de planche à neige à Niseko au Japon pendant le temps des fêtes avec des amis de Montréal. Elle partage que ce moment était si magique parmi la poudreuse à n’en plus finir. Elle en a aussi profité pour séjourner dans la fameuse ville de Tokyo pour y célébrer le Nouvel An. Comme si ce n’était pas assez, elle s’est évadée le temps de quelques jours en terre paradisiaque, aux Philippines.

J’y suis allée le week-end dernier pour faire ma certification PADI de plongée et surprendre une amie de Montréal. C’était le meilleur « week-end getaway » que j’aurais pu faire.

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Étant arrivée à la fin de l’automne, notre chère expatriée a bien hâte de voir les couleurs de l’été en Corée. Elle a plusieurs activités sur sa bucket list à réaliser, dont la plus importante est l’Isle de Jeju, le point le plus au sud du pays.

Si vous saisissez la chance de partir vivre à l’étranger malgré le fait que ce grand saut vous donne la trouille, foncez tête première et vivez ce moment au maximum. Après tout, qu’est-ce qui pourrait arriver de si mal!?

Do it. You won’t regret it. Le timing parfait n’existe pas. Il faut prendre le temps.

Pour suivre les aventures de Marie-Philipe en Corée du Sud, suivez la sur Instagram ainsi que sur SnapChat @mpboucher !

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