« Même pour ceux qui ont vu la Suisse et la Savoie, c’est une belle chose que la montagne couverte par les sombres verdures de l’Estérel. Les Alpes meurent ici dignement. » – Victor Hugo

Vivre l’été indien en plein coeur de la Méditerranée est un rêve pour de nombreux nomades. Cette perpétuelle quête d’un onirisme perdu, puis retrouvé, prend tout son sens dans le massif de l’Estérel. Niché entre le Var et les Alpes maritimes, je vous emmène arpenter les jolies courbes rouges vif tombant dans le creux d’une mer tantôt calme, tantôt mystérieuse.

Sept heures du matin, 1er octobre, et déjà cette lumière sans fards, sans artifices mais toujours plus éblouissante. Le soleil vient de se lever. La promesse d’une aube prometteuse. Une aube dont seuls les nageurs les plus aguerris et les routards connaissent le secret. Il est d’apparence bien gardé car les criques, souvent infranchissables, font tomber les voyageurs dans les méandres d’une saisissante et infinie beauté. Les roches arides surplombent une mer d’huile ponctuée de mille nuances de bleu. Cet ultime appel au voyage sonne le glas d’un été indien toujours plus chaud, où le soleil brillera éternellement aux zéniths.

Très tôt le matin, c’est désert. Le calme règne en maître dans un endroit si vivant en plein été. Les rares vacanciers qui s’y aventurent sentent bon le sable chaud. Les innombrables farandoles de poissons se ruent sur les coraux. Idéal pour s’adonner à la randonnée palmée, les fonds marins regorgent de trésors et nous invitent à y nager : poissons de toutes tailles, poulpes, oursins, murènes et méduses se laissent joyeusement emporter par les courants marins.

D’Agay au Dramont en passant par Anthéor et l’île aux vieilles, l’Estérel regorge de mille et une choses à voir et à faire. Chaque village à proximité a son lot de possibilités. Avec la Provence à deux pas, on reconnaît facilement les cigales s’égosiller en plein été. Le long des routes, de petits restaurants locaux enivrent les passants avec leurs odeurs de cuisine méditerranéenne gorgée de soleil. Pas de doutes, comme dirait un certain Nino Ferrer, « on dirait le Sud ».

Non loin de Saint-Raphaël, en plein milieu de ce petit paradis, se trouve un éden comme on en voit peu. Comme une plage nommée désir… La magie battait son plein au sein de l’Hôtel des Roches Rouges. Bercés par l’air du temps comme dans un petit cocon, nous profitions de la piscine d’eau de mer à même la Méditerranée. Ce jour-là, le vent venait porter les odeurs de sel. Les vagues, quant à elles, se jetaient avec violence sur les roches ponctuées par le embruns marins. Loin d’être effrayée, je pris le petit escalier au bout du ponton pour faire un tour dans le creux des vagues. La lumière était celle d’un été éternel. Le charme de la dolce vita venait d’opérer.

La belle piscine d’eau de mer des Roches rouges.

Poursuivre sa balade dans l’Estérel…

Pas besoin de tergiverser, cet endroit magique offre de multiples possibilités : lézarder sur la plage,  sauter de crique en crique, randonner ou encore faire de la bicyclette. Les fous de la nature comme les plus rêveurs y trouveront leur compte. Voici un petit éventail :

  • Randonnée du Cap Roux pour admirer le point de vue
  • Se balader dans la commune d’Agay. Mais attention, pas en plein été. Le plus beau mois de l’année est septembre.
  • Faire le tour de l’île aux vieilles en plongée en apnée
  • Parcourir l’Estérel en road trip d’Agay à Mandelieu la Napoule. Puis s’arrêter pour s’y baigner.
  • Faire de la bicyclette

Cet article contient un ou plusieurs lien(s) d’affiliation. En réservant via ce(s) lien(s), l’équipe de Nomade Magazine touche une petite compensation qui n’affecte pas le prix que vous payez et qui nous permet de continuer à vous offrir du contenu gratuitement.

À lire également sur Nomade Magazine :