L’Italie, c’est un pays dont on se remet difficilement de ses émotions. Pourquoi ? Parce qu’on se laisse volontiers transporter par l’air du temps, sans remords. Avec une gastronomie hors pair et des paysages toujours plus saisissants, je vous prends par la main pour vous faire découvrir, ou plutôt redécouvrir, une Italie hors des sentiers battus, en harmonie avec cette philosophie affectueusement appelée la dolce vita. Benvenuto in Italia !
Pour profiter pleinement des charmes de la riviera italienne en dehors des périodes d’afflux touristique, l’idéal est de s’y rendre en automne, voire même en hiver. Les températures y sont encore clémentes et la lumière des levers et couchers de soleil est incroyables. Pas besoin d’aller dans les « Cinque Terre » pour être complètement dépaysé, bien au contraire. L’idéal ? Partir en road trip et faire la tournée des villages authentiques en plein cœur de l’Italie. Un voyage de la sorte offre de nombreuses surprises. Par une envie d’évasion, non loin de chez moi, voici les deux petites villes pittoresques qui ont attiré mon attention.
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Détour à Imperia
Pas un chat, on se demandait même si c’était un jour férié. « C’est le samedi ! », riait une Italienne à cette question. Tel fut mon étonnement de ne rien voir d’ouvert… Oui, ici le samedi, tout est fermé, à l’exception des restaurants. Mais avant d’en trouver un, nous avons fait le tour du village. Avec un peu de persévérance, nous sommes parvenus à en trouver un : le Caffè Trattoria da Stra. Petit établissement apparemment renommé, tous septuagénaires du coin s’y retrouvaient pour jouer aux cartes et siroter leur « ristretto » (le café très serré, typique à l’italienne). Je regardais ce spectacle amusant en dégustant mes raviolis au beurre de sauge.
Ce jour-là, c’était la fête de l’huile d’olive. Tout le monde était au bord de la mer, ce qui expliquait l’absence de monde dans la vieille ville. En passant devant, on sentait une belle ambiance. Il y avait des stands avec de nombreux artisans venus vendre le précieux élixir méditerranéen. Le soir, aux alentours de 18 heures, les habitants d’Imperia venaient déguster de la focaccia en buvant du vin et profiter du coucher de soleil à deux pas de la plage. Voulant en faire de même, il fallait sortir de la ville pour s’offrir un panorama donnant sur les hauteurs du village coloré et le rose orangé du soleil tombant dans la mer. Ce fut chose faite.
Après, le cap fut mis pour passer la nuit à Alassio. Van garé au bord de la mer, nous profitions de tout ce que l’Italie a à offrir de meilleur : « vino frizzante », ail confit, olives et ricotta sur pain frais étaient de mise. À côté, des pêcheurs tentaient d’attraper du poisson en soirée, à la nuit tombée. C’était calme et reposant.
Voyage des sens à Capo Cervo
Le lendemain, direction Capo Cervo. Ce village enchante autant qu’il fascine. Des maisons de couleurs perchées en hauteur, des roches sèches tombant abruptement dans la mer tantôt bleu marine, tantôt turquoise. Après avoir garé le van, une visite du vieux village biscornu et charmant s’imposait comme une évidence. Quelques rares boutiques étaient ouvertes. Un marchand de bijoux et une boutique avec des cartes postales et souvenirs étaient les seuls commerces ouverts.
En poursuivant la petite marche à travers le village orné par la Méditerranée, il y avait comme une impression de vacances. Au-dessus de Cervo trônait l’église où résonnait la messe en italien. C’était dimanche. Le soleil qui brillait en ce jour d’automne donnait envie de flâner pour profiter de ses rayons et de sa chaleur. Dolce vita oblige, la terrasse avec vue sur la mer invitait les passants à venir y manger et boire. Le nom du restaurant était pour le moins évocateur : « Mediterraneo, Luogo d’incontro e di ristoro ». Après avoir bu un spritz, s’est ensuivi la dégustation de légumes du soleil grillés avec un fromage grillé au four. Un délice.
Après ce repas riche en saveurs, la balade se poursuivait pour se perdre dans les petites rues pittoresques de Cervo. Entre les murs des maisonnettes de mille et une couleurs, les escaliers menaient à la mer. Il n’y avait pas un chat, comme si c’était l’heure de la sieste. Ce village emprunt de poésie faisait oublier la notion du temps. Tout était dépaysement : les couleurs de la lumière d’automne, la brise fraîche de la Méditerranée, les odeurs de la « cocina italiana », le linge qui séchait au soleil et le silence, surtout le silence.
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