Travail, travail, travail… deux heures le matin en voiture, puis deux heures le soir. Le quotidien de plusieurs, certains par choix, nombreux par obligation. Le quotidien d’une personne chère. Une personne que j’ai appris trop tard à bien connaitre et avec qui j’ai eu la chance de partager des moments merveilleux et exceptionnels…

Avant le départ

Cette personne vivait pour les autres et non pour elle. Elle aimait plus que tout sa famille, même si elle restait bien souvent un mystère pour eux. Le plus clair de son temps était dédié à la route et au travail, dont elle était fière. Elle ne prenait jamais de pause. C’est seulement lorsque la vie l’a obligée à arrêter qu’elle a pu commencer à apprécier et à découvrir toutes les choses qu’elle aimait. Toutes amitiés que le temps avait éloignées sont revenues dans la vie comme au temps de l’université. L’amour des voyages et la passion pour l’histoire ont pris la place des 4 heures de route dans le trafic. Les conversations au téléphone avec les amies d’autrefois sont devenues quotidiennes.

Le temps de la découverte

Et les voyages! Tellement de voyages, de séjours et d’aventures en peu de temps! En outre, voir le plus de choses possibles avant le dernier voyage. De Washington en passant par Las Vegas, les maritimes, l’Allemagne, la France, l’Autriche et la Suisse, jamais je n’ai vu une personne aimer autant la vie qu’en ces trois dernières années. Pour elle, le moyen de s’évader, c’était les voyages, et pas besoin non plus d’aller jusqu’en Europe pour s’évader. En effet, une soirée entre amis et des rires ont le même effet. Cultivez et entretenez autant que possible l’amour et l’amitié des gens qui vous sont chers. Gardez et explorez vos passions. Cessez les excuses, voir une personne ou parler avec quelqu’un que l’on aime est beaucoup plus curatif que binge watcher pendant 3 heures sur Netflix ou scroller pendant 2 heures sur Facebook.

Vivez ce que vous aimez

Il est vrai que le travail peut être une grande source de fierté et d’accomplissement personnel, mais à la fin, cette personne était bien plus que son travail. Elle voulait le meilleur pour ses proches après son départ. De même qu’elle était triste de les quitter, elle était heureuse d’être la première à partir. Et même si la perte reste toujours aussi présente avec le temps, le plus grand réconfort est de savoir que cette personne souhaite que l’on continue à découvrir les choses de la vie et vivre ce l’on aime.

Article rédigé par Camille Arsenault

À lire également sur Nomade Magazine :