Quand on a fini ses études universitaires, on fête ça… Et quoi de mieux que de partir en vacances pour fêter ça… Alors direction le Sénégal pour quelques semaines d’aventure et de découvertes, en compagnie de ma cousine…

Arrivées à la capitale, il est temps de profiter de Dakar et ses beautés. Quelques visites de la ville avec le monument de la renaissance africaine, des petits instants de grimpe sous une chaleur torride et une baignade en mer. Programme très sympa pour une arrivée en Afrique.

Désert de Lompoul

Puis direction le désert de Lompoul qui est situé dans le nord-ouest du Sénégal, à mi-chemin entre Dakar et Saint-Louis. Nous prenons un taxi et let’s go pour le désert. Nuit sous tente dans un camp, au milieu du désert réservée. Voilà une expédition qui s’annonce au top !!

Une fois arrivées, petite virée à dos de dromadaire dans le désert, petite marche dans le sable, folies sur les dunes. On se sent vraiment bien dans ce désert. Au milieu de rien. Seules à contempler les étoiles le soir et le lever du soleil extraordinaire sur les dunes.

Mais après 2 jours, il est temps de reprendre la route. Un chauffeur vient nous chercher pour nous emmener sur la route où nous attend notre taxi.

Route pour Saint-Louis

Puis route pour Saint-Louis qui est l’une des plus grandes villes du Sénégal et, historiquement, l’une des plus importantes. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Saint-Louis se trouve près de la frontière avec la Mauritanie.

En route nous faisons escale à un marché aux poissons. Très sympathique…

Saint-Louis

Plus tard nous arrivons à Saint-Louis. Visite de la ville en calèche avec découverte des « fromagers » : arbre majestueux et gigantesque pouvant atteindre jusqu’à 60 mètres de haut. Arbre à Kapok ou Kapokier, il possède un tronc lisse quand il est âgé et des racines hautes de plusieurs mètres.

Puis nous regagnons notre auberge située à 1km du centre. Petite cabane en paille toute sympathique. Après un repos bien mérité, nous partons le lendemain découvrir le parc national de la langue de Barbarie.

Langue de Barbarie

Visite de la langue de Barbarie en bateau. C’est une réserve ornithologique entre le fleuve Sénégal et la mer, s’étirant sur 15km de long. Une mangrove est présente à certains endroits. Cette langue est un paradis pour les oiseaux coloniaux, aquatiques (flamants roses, hérons, pélicans, cormorans), mais aussi les tortues marines. La flore est aussi très présente avec le prosopis juliflora et le sesuvium.

Accompagnées d’un guide local et de quelques enfants, nous savourons chaque instant de tranquillité.

Île de Gorée

Prochaine destination : l’île de Gorée. Encore une destination riche en beauté. L’île de Gorée est une île de l’océan Atlantique nord, place symbole de la mémoire de la traite négrière en Afrique. En 1978, cette île est reconnue « île mémoire » de cette tragédie par l’Organisation des Nations Unies. Ce fut l’une des premières à être inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Nous visitons cette île en long, en large et en travers à pied. Les rencontres se font à chaque coin de rue et la visite de la maison des esclaves ne nous échappera pas.

Île Ngor

Ensuite, place à une autre île : l’île de Ngor. Restauration au bord des plages, ateliers d’art, sports nautiques et marchés nourrissent cette île tranquille. Petite trempette dans la mer, sauts et rires avec une petite fillette de l’île. Mais méfiance tout de même, cette jeune fillette insouciante s’est révélée être une petite voleuse. Une fois posées sur des transats après cette baignade, la fillette a commencé à tourner autour de transats de touristes partis se baigner mais ayant laissé leur sac à main sur le bord. Elle fouillait dans les sacs pour en sortir des téléphones, montres, porte-feuilles… Étant témoins de cette situation, à plusieurs reprises, nous lui avons ordonné d’arrêter et de tout remettre et expliqué que ce n’était pas une chose à faire !! Tout est rentré dans l’ordre.

Keur Bamboung

Est venu ensuite le temps d’aller à Keur Bamboung, situé au sud de la région du Siné-Saloum. C’est un delta de mangrove.

Keur Bamboung est un campement entièrement géré par la communauté locale qui s’occupe également de l’Aire Marine Protégée. 1/3 des revenus du campement est destiné à l’AMP (salaires des éco-gardes, entretien du bateau de surveillance…), 1/3 est versé à la communauté locale pour la réalisation de projets (construction d’écoles, dispensaires…) et 1/3 permet de financer l’aménagement et l’entretien du campement éco-touristique.

Une fois installées dans notre cabane, nous partons explorer les lieux en canoë. Puis marche à pied dans la mangrove et découverte des palétuviers. Nous avons aussi contribué à leur développement en plantant des jeunes pousses dans le sol. Ces arbres ou arbustes tropicaux appartiennent à diverses espèces d’angiospermes.

Balade terminée, nous allons nous doucher et manger au restaurant de Keur Bamboung. Très bon repas. Dodo et le lendemain balade sur l’île. Et ensuite, il sera temps de rentrer à Dakar.

Mbodiène est notre prochain arrêt. Et plus particulièrement, nous nous arrêterons au CRAMS.

CRAMS

Comptoir de Recherches Aquacoles et Myltilicoles du Sénégal : alchimie entre un passionné des produits de la mer et un outil de production et d’élevage d’un poisson en circuit fermé.

En plus de l’élevage de poisson (marquis argenté sénégalais), Guy Gohier (gérant du lieu) propose des chambres et des repas dans un cadre reposant. 1 nuit puis nous reprendrons la route pour le lac Rose, avant d’arriver à Dakar.

Lac Rose

Dernière étape : le lac rose ou lac Retba. Ce lac est particulièrement salé et doit sa renommée à la teinte originale et changeante de son eau. Son sel est exploité depuis les années 70. Nous n’avons pas pu nous empêcher de nager dedans (chose autorisée), pour s’apercevoir des propriétés de flottaison du sel. Petite coupe de fruits au restaurant du coin et petite baignade également dans la piscine.

Marché Kermel

Avant de rentrer en France, petit arrêt incontournable au marché Kermel pour rapporter quelques souvenirs avec nous…

Article rédigé par Caroline Jeannin

À lire également sur Nomade Magazine :