Ça aura pris 22h de vol et une escale de 10h au Qatar, mais ça y est: hellooooo South Africa. J’y ai rêvé souvent. Y avoir les pieds au moment d’écrire me fascine. J’ai quitté le Québec depuis quelques semaines déjà pour commencer mon trip planétaire en commençant sur le vieux continent. C’est l’hiver ici par contre… J’imaginais que ce serait « frisquet » (un genre de mi-avril au Québec). Surprise surprise, c’est pas mal plus froid que je le pensais. Une bonne chance que j’ai apporté une paire de pantalon et un chandail manches longues (entre nous, j’ai hâte en mautadit de plus mettre les mêmes morceaux chaque jour)!

Donc, comment je pourrais décrire ce que je vis depuis quelques semaines en Afrique du Sud?

D’entrée de jeu, la vue à Cape Town est sublime. Je n’ai pas pu prendre le temps de visiter assez la ville, mais ce qui est absolument fascinant, c’est le fond d’écran! ;). On a tous, à un moment ou un autre, vu des photos de la ville et des montagnes qui l’entourent (elles font d’ailleurs partie des sept merveilles naturelles du monde), mais avoir la possibilité de sentir cet exploit de la planète en y mettant les pieds est vraiment une expérience folle. Pour cela, je vous proposerais sans hésitation de faire la montée de la Lion’s Head Trail. C’est une petite randonnée d’environ 2h avec des sections où une semelle ayant une bonne grip est fortement appréciée. La vue au sommet vaut énormément plus que l’effort requis pour l’obtenir.

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Parenthèse: la bouteille de vin en Afrique du Sud peut coûter aussi peu que 3$ à l’épicerie. J’ai jamais été excellent en math, mais mettons que le nombre de maux de tête est inversement proportionnel au prix des bouteilles. Ah et aussi, la période hivernale sud-africaine, c’est la saison du surf. Dans les auberges de jeunesse, c’est également appelé la « Weed Season » pour une raison que j’ignore… Bref, c’est peut-être l’hiver, mais ça sent pas mal le printemps!

Revenons à Cape Town. Dans les premiers jours: petit accroc de la vie. Je me suis foulé la cheville la 2e journée. C’est sûr que pour un fan de randonnée, c’est pas la meilleure chose à faire. Pas grave, la vie est belle pareille. C’était le meilleur moment pour que ça arrive considérant qu’un road trip de Cape Town à Johannesburgh commençait le lendemain et mon pote Karl est un excellent chauffeur, même en considérant qu’on devait rapidement s’adapter à conduire à droite (je n’étais pas au courant). Louer une voiture et décoller pour la grande route est vraiment une excellente façon de découvrir le pays. Bien qu’en étant solo cela pourrait coûter assez cher, partager les coûts avec d’autres voyageurs amoindrit considérablement l’impact sur le portefeuille. Petit conseil: magasiner sur le net nous a permis d’économiser 100$ sur la durée de la location, mais on a finalement mal lu le contrat et on a eu à payer un extra pour le kilométrage (n’oubliez donc pas de regarder tous les détails du contrat!).

Après être allés visiter le fameux Cape of Good Hope et s’être retrouvés à 2 pieds de distance des manchots, on a pris la route vers Mossel Bay. C’est fou de voir le contraste entre la région de Cape Town et les montagnes pour passer ensuite au travers d’un paysage plat entouré de champs et de grands espaces.

Une fois à Mossel Bay, c’est la Garden Route qui commence. Des petits fins fins ont allumé des feux de forêt un peu partout dans ce coin là pendant qu’on y était. Ça a fait en sorte qu’après être restés à Wilderness, on a été bloqués dans le coin de Sedgefield pour une nuit de plus et donc on n’a pu aller à l’hostel Wild Spirit Backpackers, mais on en a entendu énormément de bons commentaires. Mention spéciale également à la pizza four à bois du restaurant Pili Pili à l’hostel AfroVibe. Excellente!

Une fois que les feux de forêt ont été contrôlés, on a pu reprendre la route vers Jeffrey’s Bay. On s’est arrêtés en chemin au Bloukrans Bungee pour tester l’élastique. Il est réputé comme étant le plus haut du monde avec ses 216 mètres. Le saut est INCROYABLE.

Bloukrans Bungee Jump-1

À Jeffrey’s Bay, je vous recommanderais de séjourner à l’hostel Ubuntu Backpackers. Super vibe, plein de locaux qui viennent y relaxer et un petit setup pour boire un excellent café au spot de Amo. Ah et pour les surfeurs, c’est aussi là que se trouvent les vagues SuperTubes, Boneyard et Point. Si vous avez accès à une voiture, visiter Cape St-Francis vaut aussi vraiment la peine. C’est une superbe plage de sable blanc et, quand j’y sui allé, j’étais pratiquement seul!

Pour 25$, visiter le Addo National Park est une excellente activité. Si vous prévoyez faire le tour du parc, donnez vous quelques heures. On a fait une bonne partie de la première section du parc en 2h. Avec de la chance (cherchez les points d’eau), vous pourrez voir pas mal d’animaux. En voici d’ailleurs deux « petits » exemples.

Addo National Park

On a aussi fait un arrêt au Buccaneers Lodge pendant qu’on était sur la route question de ne pas faire que des journées de 500km. Le lodge est situé sur une immense propriété près de l’océan. La vue y est superbe et le bar est fréquenté par les locaux.

À partir du Buccaneers Lodge, c’est la Wild Coast qui commence. La Wild Coast, c’est définitivement l’image que vous vous faites de l’Afrique. Si vous souhaitez vivre le dépaysement en visitant l’Afrique du Sud, vous devriez donc la visiter. La langue que les locaux parlent n’est plus l’anglais ni l’afrikaans. Le clash culturel est assez débile. En prenant la route vers Coffee Bay, vous tomberez aussi sur des paysages à couper le souffle. La route est par contre particulièrement trouée. Après quelques endroits assez tranquilles (c’est la saison basse), l’ambiance du Coffee Shack Backpackers était assez survoltée. On a eu la chance d’arriver quand c’était pratiquement plein d’avoir une chambre dans la section des employés. J’ai été chanceux sur le shotgun en entrant dans la chambre. Un lit Queen, ça fait plaisir. L’auberge organise différentes activités chaque jour incluant le lunch pour environ 6$ CAD. Pour les amateurs de randonnée, il est possible de se rendre de Coffee Bay à un magnifique endroit appelé Hole in the Wall. Prévoyez 3h pour y arriver.

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À environ 45 minutes de Durban se trouve également un petit paradis d’hostel du nom de Mantis and Moon. C’est situé près de l’océan (pas d’accès direct par contre), mais on a l’impression d’être en plein milieu de la jungle. Le staff est vraiment trippant et on a eu la chance de jaser avec Rooster, l’un des meilleurs surfeurs sud-africains de l’histoire.

En fin de road trip, on est arrivés à Johannesburg. C’est une grosse ville. Le peu que j’ai visité était malheureusement assez étrange. Par contre, l’un des deux hostels où je suis resté est vraiment bien. Après être allé au Curiocity, c’est le Once in Joburg qui remporte la palme. Pour les fans de brosse, c’est une ville réputée pour le nightlife. Faites juste vraiment attention, c’est aussi une ville réputée pour le danger dans plusieurs quartiers.

Entre les deux séjours à Johannesburg, j’ai fait un safari dans le nord du pays dans la région du Kruger Park. J’avais réservé avec une compagnie du nom de Detour Africa pour 5 jours, voyagement et déjeuners/soupers inclus pour environ 900$ CAD. On a visité plusieurs réserves (certaines privées et le reconnu mondialement Kruger Park), le Moholoholo rehab center pour les animaux blessés et le Blyde River Canyon. Durant le safari, l’objectif est de voir le big 5 (lion, rhinocéros, éléphant, buffle et léopard). Il ne nous aura manqué que le léopard. J’ai quand même pu en voir un proche au rehab center en guide de consolation.

Pour d’autres idées de safaris, on vous invite à visiter book all safaris.

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Côté budget, en dormant dans les dortoirs (15$-23$) et en cuisinant quelques fois vos repas, vous pouvez vraiment en profiter pour environ 60$ par jour (incluant une location de voiture à 28$ par jour).

Article rédigé par Charles Paquin

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