La pratique du bivouac peut parfois faire peur, ou paraître inappropriée… ou encore être confondue avec le camping sauvage ! Grande amatrice de bivouac, je vous propose dans cet article de passer en revue les points importants pour s’initier à cette pratique, encore parfois mal perçue.

La législation en France

En France, le bivouac est autorisé partout où il n’est pas interdit ! Et oui, il n’existe pas de législation nationale qui conditionne la pratique du bivouac sur le territoire français.

En revanche, les zones protégées, les parc nationaux ou encore les terrains de certaines communes ont des restrictions. C’est pour cette raison qu’il est important de se renseigner sur les lieux que l’on traverse avant d’installer son campement.

De même, il va de soi qu’il est interdit de pratiquer le bivouac sur un terrain privé sans en avoir demandé l’autorisation à son propriétaire.

Bivouac ou camping sauvage ?

On se méprend parfois en pensant que le bivouac est la même chose que le camping sauvage. Il existe pourtant une grande différence entre ces deux pratiques.

Le bivouac se pratique uniquement lorsqu’on est en randonnée, à pied, en vélo ou à cheval. Lorsqu’on bivouaque, on installe un campement léger, pour une seule nuit, à proximité d’un chemin de Grande Randonnée.

Le camping sauvage à l’inverse se pratique sur plusieurs jours (deux ou plusieurs nuits), et est généralement dans un lieu accessible en véhicule motorisé. De plus, il consiste à établir un campement fixe et plus important.

En France, on peut considérer que ces deux pratiques soient autorisées partout où il n’existe pas d’interdiction. Pourtant, le camping sauvage est bien moins souvent toléré que le bivouac qui s’avère plus discret.

Le respect de l’environnement

Enfin, quand je parle de bivouac, on me pose souvent des questions quant au respect de l’environnement. Pourtant, la règle principale du bivouac est simple : lorsqu’on quitte un lieu de bivouac, personne ne doit pouvoir voir que l’on y a dormi. On ne laisse donc aucune trace de son passage. Que ce soit ses déchets, mais aussi son empreinte humaine (on ne déforme pas le paysage en déplaçant des éléments de la nature, on creuse un trou pour faire ses besoins…). Le but est d’être le plus discret possible, de ne pas déranger la faune et la flore locales, car après tout, c’est nous qui sommes chez eux et pas l’inverse !

« Lorsqu’on quitte un lieu de bivouac, prendre soin de laisser deux choses. Premièrement : rien. Deuxièmement : ses remerciements. »

Robert Baden-Powell 🌸

Pour ma part, je suis toujours très reconnaissante de pouvoir passer des nuits en immersion dans la nature. C’est pourquoi je souhaite avoir un impact minimum sur l’environnement dans lequel je dors.

La pratique du bivouac se veut donc non seulement respectueuse de l’environnement, mais aussi et surtout en harmonie avec la nature. Lorsque je bivouaque, j’ai l’impression de revenir à mes racines profondes, et d’être vraiment à ma place. Au bon endroit, au bon moment : ici, et maintenant.

J’espère que cette petite initiation aux bases du bivouac vous donnera envie de vous aussi vous lancer dans cette aventure extraordinaire qu’est de dormir en pleine nature !

Pour poursuivre votre lecture, on vous propose cet article qui donne de bons conseils pour s’initier à la randonnée en autonomie : notion du temps, équipement, météo, nourriture et bien plus!

Et pour trouver votre prochaine randonnée où bivouaquer, découvrez dans ces articles de belles destinations en France.

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