Quel beau pari que de tout vendre ses biens, pointer du doigt une destination, décider de s’y rendre pour trouver un emplacement et s’y établir en tant qu’auberge de jeunesse. C’est exactement ce qu’ont fait les gars derrière le projet du Free Spirit Hostel et, près de 2 ans plus tard, on peut affirmer que c’est un beau succès ! On vous transporte dans les coulisses de cette merveilleuse aventure pour vous montrer l’accomplissement de ces jeunes entrepreneurs québécois hyper inspirants !

La naissance d’un rêve

Au départ, c’est une idée commune que de vivre pleinement et hors des chemins conventionnels qui a mené les trois fondateurs, Karl Pineault, Vincent Villemure Duchesneau et Laurent Champagne, à tout vendre leurs biens et mettre le cap sur le Nicaragua depuis le Québec à bord d’un van. Après des études en Pologne et l’exploration de l’Europe durant les week-ends, les gars ressentaient le besoin de créer un projet à leur image, où ils pourraient tous les trois s’épanouir et partager leurs différentes passions. De là est né le Free Spirit ! Après plus d’un an de plans et de préparation, les trois entrepreneurs ont réussi à amasser 100 000$ pour réaliser leur rêve. Ils ont roulé jusqu’au Nica avec leurs pères, un vrai trip de gars, puis ont trouvé le spot parfait pour s’établir : El Transito, un charmant petit village de pêcheurs avec des bonnes vagues à l’année longue !

«Nous savions que la seule façon de réaliser notre rêve était d’y croire de tout notre cœur et de s’y perdre, là où la peur et les limites n’existent pas. C’est de partager une vision commune et d’avoir la ferme intention d’y parvenir qui aura été notre recette secrète.»

 

La réalisation du projet

Une maison avec piscine qui donne sur la mer ; ce sont les fondations qu’il leur aura fallu pour bâtir la renommée de leur hostel. On retrouve aujourd’hui au Free Spirit un magnifique deck en bois où la méditation et le yoga sont pratiqués quotidiennement, un bamboo bar pour célébrer comme il se doit chaque fin de journée avec une bonne bière, des hamacs, des slacklines et des balançoires, le tout dans un décor paradisiaque et une ambiance festive. Le Free Spirit, c’est pas qu’un simple hostel : c’est un endroit où les invités deviennent rapidement une grande famille et où la joie de vivre est le mot d’ordre ! On y mange également végétarien lors de grands repas collectifs.

Crédit : JP Pépin

Crédit : JP Pépin

Les retombées personnelles

En tant qu’individu, une telle expérience apporte forcément un tas de bénéfices au plan personnel. Voici ce que Karl en pense !

«Je dirais que j’ai beaucoup changé et appris en tant qu’entrepreneur. Lorsque tu te lances dans une aventure aussi folle que de partir en voiture et aller construire une auberge dans un pays pauvre, il faut être prêt à changer sa façon de gérer, sa façon de communiquer et être encore plus ouvert d’esprit, car les clients, les employés et les défis changent chaque semaine et il faut être prêt pour à peu près n’importe quoi comme situation. Je dis toujours que ma plus grande force maintenant est ma capacité d’adaptation ultra rapide.»

 

Les défis

S’expatrier dans une autre contrée comporte son lot de défis, surtout dans le cas d’un gros projet comme celui de la mise sur pied d’une auberge de jeunesse.

«Nos plus gros défis quotidiens sont l’eau et l’électricité, car nous sommes situés dans un petit village à 1h des grandes villes. C’est donc une tout autre réalité que celle du Québec. Cependant, après plus d’un an et demi ici, nous commençons à bien gérer ces situations et à voir ces défis comme des jeux.

Se lancer en affaire, c’est dur, ça demande beaucoup de sacrifices et de travail, mais c’est tellement le plus beau cadeau que tu peux te faire à toi-même! Faire de ta vie ton travail… Il faut être prêt à changer mille et une fois d’idée et de concept, mais surtout à s’adapter à son nouvel environnement.

Si vous rêvez vous aussi d’un jour réaliser un projet de cette envergure, voici mon conseil ultime : foncez, croyez en vos capacités et n’ayez pas peur d’échouer! Préparez-vous à un long marathon qui vous fera passer par toute la gamme d’émotions, mais, en prenant une journée à la fois, vous arriverez à destination.»

Crédit : Sophie-A. Legault

Des regrets ?

Après près de 2 ans, est-ce que les gars regrettent leur changement de direction ?

«À celui qui regrette, n’avancera jamais.» Ponti

«Ça serait complètement fou de regretter le fait de vouloir réaliser ses rêves et s’accomplir. Je suis encore très heureux d’avoir sauté dans le vide et de m’avoir prouvé à moi-même ainsi qu’à tout le monde que c’est possible. Ça fait maintenant plus de 2 ans et demi que nous sommes partis et malgré le fait que quelques fois tu te demandes, “si j’étais au Québec, comment serait ma vie, 350 jours par année?”, je suis heureux d’être ici dans mon petit paradis et heureux de partager mon chez-moi avec des centaines de personnes chaque année.» – Karl

Crédit : JP Pépin

Crédit : JP Pépin

L’expérience Free Spirit

Sur place, quatre québécois, Karl Pineault, Vincent Villemure Duchesneau, Felix Gauthier et Antoine Landreville vous accueillent comme à la maison ! Leur mission : faire découvrir aux milliers de voyageurs qui atterrissent chez eux chaque année leurs passions; le surf et le yoga.

«Dans le but de donner de la vie à l’auberge et de donner un service hors pair à nos clients, nous avons en tout temps une équipe de 5 à 7 personnes locales travaillant pour nous et de 5 à 8 volontaires et gérants venant des quatre coins du monde nous offrant 6h de travail par jour pour avoir gratuitement l’hébergement, la nourriture, le yoga et le surf. Nous sommes donc toujours entre 25 et 40 à vivre ici, sur le bord de la plage, au soleil.»

Crédit : Anne Leblanc

Crédit : Anne Leblanc

Et à quoi faut-il s’attendre lors d’un séjour au Free Spirit Hostel ?

«À vous sentir comme à la maison mais les pieds dans le sable ! Notre ambiance familiale, notre proximité avec nos clients et nos soupers tous ensemble vous donneront le goût de rester ici plus longtemps. Nous avons trouvé un petit village de pêcheurs pour vous faire vivre l’expérience latino au maximum. Nos cours quotidiens de yoga et de surf sauront plaire à tous et l’accès à plus de 25 planches de surf saura satisfaire les mordus du surf.»

«Le Free Spirit, c’est un petit coin de paradis perdu où il fait bon vivre. C’est une belle grande famille qu’on ne veut plus quitter !» – Geneviève Méthot, volontaire au Free Spirit durant 1 mois

Crédit : Anne Leblanc

Crédit : Anne Leblanc

Pour un aperçu de la vibe et de l’expérience que vous pourriez y vivre, on vous invite à visionner cette magnifique vidéo  :

∇ La page Facebook du FREE SPIRIT HOSTEL ∇ Le site web du FREE SPIRIT HOSTEL ∇

Merci d’être une inspiration pour tous les gens à la conquête de leurs rêves ! On vous souhaite de continuer à réaliser votre beau projet pendant encore plein de belles années et, pourquoi pas, que le Free Spirit fasse un jour des petits bébés ailleurs sur la planète !

Article rédigé par Claudia Trudeau 

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